La gestion active et ses principes sont souvent mis en comparaison avec la gestion passive.
La gestion active consiste en une approche pratique où les gestionnaires prennent activement des décisions de placement dans le but de surclasser le marché ou un indice de référence déterminé. Les gestionnaires actifs emploient diverses stratégies pour générer des rendements plus élevés.
La gestion passive consiste à bâtir des allocations qui reproduisent les caractéristiques de rendement et de risque d’un indice particulier plutôt que de tenter activement de surpasser le marché. Comparativement à leurs homologues actifs, les gestionnaires passifs ont tendance à prendre moins de décisions de placement.
Chaque style de gestion comporte des avantages et des inconvénients qui varieront selon la conjoncture du marché. La principale différence réside dans le niveau de participation du gestionnaire à la prise de décisions concernant la gestion des portefeuilles.
Au-delà de la seule gestion de portefeuille, le gestionnaire de patrimoine peut avoir une réelle gestion active auprès de ses clients.
1. Les opportunités
L’objectif principal de la gestion active est de surclasser le marché et permettre d’investir dans des secteurs qui ne sont pas aussi facilement accessibles par une gestion passive. Les gestionnaires actifs effectuent habituellement des recherches approfondies sur des entreprises ou des secteurs précis par l’analyse des états financiers, les tendances du marché, les indicateurs économiques, etc. Ils utilisent ensuite ces informations pour adapter les allocations.
Au delà de l’aspect financier, Le gestionnaire de patrimoine actif recherche en permanence pour ses clients, en fonction de leur faisabilités, les solutions les plus adaptées. Les différentes classes d’actifs sont ainsi ciblées : immobilier, private equity, défiscalisation financière, défiscalisation immobilière, groupements forestiers, crowdfunding, etc.
2. L’adaptation du risque
Dans le cas de la gestion active, dégager un rendement plus élevé dépend non seulement de la capacité du gestionnaire à cerner les occasions mais aussi de l’appétence au risque des clients. Il est essentiel de cibler, d’évaluer et d’atténuer de façon proactive les risques au sein d’un portefeuille. On parle ainsi de détermination du couple rendement / risque.
Les gestionnaires actifs élaborent et utilisent divers outils et paramètres d’évaluation pour mesurer le risque global. Ainsi, ils peuvent réduire l’exposition aux actifs à risque élevé et rechercher des placements plus sûrs de façon à protéger le capital des investisseurs.
Au delà de l’aspect financier, le gestionnaire de patrimoine actif cherche à adapter les allocations de ses clients quelque soit la classe d’actifs concernée. En effet, chaque classe d’actifs présente dans sa catégorie un risque à géométrie variable qu’il convient d’adapter.
3. La souplesse
Il s’agit d’une caractéristique essentielle de la gestion active car elle permet aux gestionnaires actifs de modifier les allocations de façon efficiente, à mesure que les conditions du marché évoluent.
Les gestionnaires ajustent ainsi dynamiquement la répartition du portefeuille afin de saisir les occasions à court terme comme à long terme et protègent le capital des investisseurs contre le risque en fonction de la conjoncture des marchés.
Puisque chaque classe d’actifs est concernée, la souplesse demeure un point fondamental pour l’arbitrage des allocations financières comme pour l’arbitrage des autres allocations.
4. La pluridisciplinarité
Au-delà de gestion des allocations, le gestionnaire de patrimoine actif accompagne ses clients sur des problématiques plus élargies à savoir les aspects juridiques, fiscaux, déclaratifs, financements, santé, etc.
Pour se faire, ce dernier dispose d’un réseau de partenaires et collaborateurs resserré interne et externe, permettant de prendre en charge un large nombre de dossiers, aux degrés de complexité et de spécificité variables.
En effet, la légalité ou la complexité de certain dossier requiert pour des questions techniques ou tout simplement d’agrément, le concours de partenaires. A titre d’exemple, seul un notaire peut réaliser une liquidation de succession, un expert-comptable une tenue de bilan ou compte de résultat, etc.
5. La veille permanente
L’activité de gestionnaire nécessite de se tenir au courant de tous les aspects préalablement évoqués. Il s’agit d’une veille permanente portant sur les évolutions juridiques et fiscales, sur les mouvements des différents marchés financiers et immobiliers ainsi que sur les opportunités qui peuvent être saisies.
La gestion active patrimoniale s’entend ainsi d’un suivi permanent en amont et en aval, ce qui présente des traits communs avec la gestion active financière. A contrario, une gestion patrimoniale passive ne peut en aucun cas être efficiente.
